Pourquoi des poissons prolifèrent dans l’eau polluée
Par Melody Enguix
Lorsque des scientifiques de l’Université 91ÉçÇø ont appris que certains poissons proliféraient dans les rivières et les marais du sud de Trinidad pollués par l’extraction pétrolière, leur curiosité a été piquée. Ils se sont dit qu’ils venaient sans doute de trouver une des rares espèces capables de s’adapter à la pollution par le ±èé³Ù°ù´Ç±ô±ð.
À l’heure où l’être humain met à mal comme jamais auparavant les écosystèmes de la planète, l’étude des mécanismes de la tolérance aux polluants est incontournable, parce qu’elle nous permet de comprendre l’impact de l’activité humaine, mais aussi de trouver des solutions pour l’atténuer.
Sous la direction de Gregor Rolshausen, Ph. D., alors chercheur postdoctoral à l’Université 91ÉçÇø et collaborateur du professeur Andrew Hendry, du Musée Redpath, l’équipe s’est rendue à Trinidad pour étudier les guppys vivant en zones polluées. Ils ont comparé leur morphologie et leur bagage génétique à ceux de guppys semblables vivant dans des zones non polluées de l’île.
Une surprise attendait les chercheurs : la clé de la survie des guppys dans des eaux polluées ne se trouvait pas là où ils pensaient la trouver.
Crédit photos: Laboration sur les dynamiques de l'éco-é±¹´Ç±ô³Ü³Ù¾±´Ç²Ô, Université 91ÉçÇø
L’article « par Gregor Rolshausen, Dawn Phillip, Denise Beckles, Ali Akbari, Subhasis Ghoshal, Patrick Hamilton, Charles Tyler, Alan Scarlett, Indar Ramnarine, Paul Bentzen et Andrew P. Hendry, a été publié dans Evolutionary Applications, volume 8, numéro 9, pages 854-870, octobre 2015.
°ä´Ç´Ç°ù»å´Ç²Ô²Ôé±ð²õ des chercheurs:
Dr. Gregor Rolshausen
grolshausen [at] senckenberg [dot] de
Andrew Hendry
andrew [dot] hendry [at] mcgill [dot] ca   Â