De minuscules protéines présentes partout dans le règne animal en cause dans la propagation du cancer
Les phosphatases de la régénération hépatique (PRL, de l’anglais phosphatases of regenerating liver) sont des protéines énigmatiques intervenant dans la croissance et le métabolisme cellulaires. Présentes chez diverses espèces, de l’être humain à la drosophile, elles jouent un rôle spécifique dans la croissance des tumeurs cancéreuses et la dissémination du cancer dans l’organisme. Les travaux réalisés à l’Université 91ÉçÇø contribuent à l’avancement des connaissances sur ces protéines, qui pourraient se révéler fort utiles pour la mise au point de traitements anticancéreux.
Dirigés par Kalle Gehring, professeur au Département de biochimie et directeur fondateur du Centre de biologie structurale de l’Université 91ÉçÇø, les scientifiques se sont employés à percer le mystère des PRL. « L’étude des PRL nous tient à cÅ“ur, parce que ces protéines jouent un rôle tellement important dans le cancer, souligne le Pr Gehring. Dans certains cas, par exemple le cancer colorectal avec métastases, le taux d’expression des PRL peut être multiplié par 300. »
L’article du Pr Gehring et de ses collègues est paru dans le Journal of Biological Chemistry, et les données de l’étude ont été recueillies à la , installation de recherche de l’Université de la Saskatchewan. L’équipe de recherche a confirmé non seulement que les PRL étaient présentes chez toutes sortes d’animaux unicellulaires et multicellulaires, mais également que le rôle de ces protéines dans la fixation des transporteurs du magnésium était le même chez toutes les espèces étudiées.
La surexpression des PRL favorise la formation de métastases, c’est-à -dire la propagation du cancer vers d’autres organes. Ces données pourraient nous aider à mieux comprendre l’effet de ces protéines sur la maladie chez l’être humain.
« Nous avons constaté que pour toutes ces protéines, la liaison aux transporteurs du magnésium s’opérait de la même manière, précise le professeur. Pour nous, c’est quelque chose d’emballant, parce que ça nous permettra de comprendre cette voie et de trouver de nouvelles cibles pour la mise au point de médicaments capables d’empêcher la progression du cancer. »
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L’article « », par Kalle Gehring et coll., a été publié dans le Journal of Biological Chemistry.
Source : documents de / Victoria Schramm
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