Experts: Le Canada vise une réduction de 31 % des GES pour l’industrie pétrolière et gazière
Le gouvernement du Canada a détaillé son plan de réduction des gaz à effet de serre pour 2030 dans le cadre de la conférence nord-américaine sur le climat et la durabilité, le Globe Forum 2022. ()Ìý
Sibeal McCourt, candidate au doctorat, Département de géographie Â
« Je suis optimiste de façon provisoire quant au nouveau plan fédéral de réduction des émissions, malgré les antécédents moins qu'idéaux du Canada en matière d'atteinte des objectifs de réduction. Les objectifs de réduction ont du sens, et il y a un financement clair pour soutenir les initiatives, mais il y a quelques détails importants de mise en Å“uvre qui doivent encore être réglés ».Â
Sibeal McCourt poursuit actuellement un doctorat en géographie à l'Université 91ÉçÇø. Ses recherches portent sur les cycles de l'azote, les empreintes urbaines et les impacts environnementaux de notre système alimentaire.  Â
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Peter Douglas, professeur adjoint, Département des sciences de la terre et des planètesÂ
« Je pense que le plan est un excellent pas dans la bonne direction pour la réduction des émissions, avec des étapes détaillées et claires. J'aime beaucoup l'accent mis sur les véhicules électriques et l'électrification de l'utilisation de l'énergie. L'accent mis sur l'industrie pétrolière et gazière est très important, mais j'aurais aimé voir plus de détails, en particulier parce que de grandes réductions sont nécessaires dans ce domaine, et parce que c'est politiquement sensible. Je pense que l'accent mis sur la réduction des émissions de méthane, en particulier dans le secteur du pétrole et du gaz, est vraiment positif, car il s'agit d'un domaine où nous pourrions réaliser des réductions d'émissions majeures relativement abordables à court terme ».Â
Peter Douglas est professeur adjoint au Département des sciences de la terre et des planètes. Ses recherches sont centrées sur l'analyse de l'abondance des isotopes rares dans les molécules organiques individuelles afin de retracer l'évolution des cycles de l'eau et du carbone dans le temps et l'espace. Il s'intéresse depuis longtemps à la manière dont les sociétés anciennes ont modifié les cycles biogéochimiques et ont été affectées par les changements climatiques passés.Â
 James P. Williams, candidat au doctorat, Département de génie civil Â
« Je pense que le nouveau plan est un pas raisonnablement positif vers l'atteinte des objectifs de réduction des émissions du Canada. Il met l'accent sur les émissions de méthane, cible assez fortement l'industrie pétrolière et gazière et promet des rapports d'étape à intervalles réguliers, ce qui devrait favoriser la responsabilisation, ce qui est essentiel compte tenu de nos antécédents en matière d'objectifs antérieurs. J'aimerais que l'on mette davantage l'accent sur la mesure des émissions et l'amélioration du niveau de détail des inventaires de gaz à effet de serre aux niveaux national, provincial et municipal, car c'est ainsi que nous pouvons clairement identifier les cibles des stratégies d'atténuation rentables ». Â
James P. Williams est un candidat en doctorat au Département de génie civil. Depuis plusieurs années, Il travaille sur les mesures directes et indirectes des émissions de gaz à effet de serre. Ses travaux portent principalement sur les émissions de méthane provenant des puits de pétrole et de gaz abandonnés et sur les émissions provenant des environnements urbains. Â
philip.williams [at] mail.mcgill.ca (anglais)ÌýÂ