La pandémie de COVID‑19 et la modification des habitudes de vie au Canada
La majorité (60 %) des quelque 1 600 Canadiens et Canadiennes qui ont participé à une récente étude de l’Université 91ÉçÇø ont affirmé ne pas avoir changé leur mode de vie si ce n’est pour l’améliorer durant la pandémie de COVID‑19. En revanche, les 40 % restants ont avoué avoir adopté de moins bons comportements : mauvaises habitudes alimentaires, sommeil de piètre qualité, baisse de l’activité physique et gain de poids, notamment. C’est ce qui ressort de l’étude COVIDiet menée auprès de Canadiens et Canadiennes de 18 à 89 ans. Une équipe de recherche de l’École de nutrition humaine de l’Université 91ÉçÇø a colligé des données dans tout le pays durant la première vague d’infections. Selon une analyse de structure latente deux tendances se dégageaient du nouveau mode de vie : habitudes saines et habitudes moins saines.Â
« La bonne nouvelle, c’est que la majorité des participants et participantes ont conservé, sinon bonifié, leurs habitudes de vie », précise ³§³Ùé±è³ó²¹²Ô¾±±ðÌý°ä³ó±ð±¹²¹±ô¾±±ð°ù, professeure agrégée dans l'École de nutrition humaine, qui a dirigé l’équipe de recherche. Â
« Fait intéressant à souligner, les personnes qui se disaient insatisfaites de leur image corporelle, qui vivaient de la dépression ou du stress, ou encore qui s’identifiaient à une minorité de genre étaient plus susceptibles d’adopter des habitudes de vie moins saines », ajoute ´¡²Ô²Ô±ð‑J³Ü±ô¾±±ðÌý°Õ±ð²õ²õ¾±±ð°ù, autrice principale de l’étude et chargée de recherche à l’Université Harvard. « Ce constat pourrait nous permettre de repérer les groupes exposés à un risque accru de problèmes de santé en période de crise, par exemple en temps de pandémie, et d’élaborer des stratégies pour aider les gens dont la santé mentale est fragile, afin d’éviter une possible détérioration de leur état. » Â
L’article «  », par ´¡²Ô²Ô±ð‑J³Ü±ô¾±±ðÌý°Õ±ð²õ²õ¾±±ð°ù, ³§³Ùé±è³ó²¹²Ô¾±±ðÌý°ä³ó±ð±¹²¹±ô¾±±ð°ù et coll., a été publié dans la revue JMIR Public Health and Surveillance.Â