Mark Ware, v.-p. du groupe de travail sur le cannabis
Le Dr Mark Ware, spĂ©cialiste de la douleur et chercheur mĂ©dical sur le cannabis de renommĂ©e mondiale, et directeur de la recherche clinique Ă l’unitĂ© de gestion de la douleur Alan-Edwards du Centre universitaire de santĂ© 91ÉçÇř (CUSM), a Ă©tĂ© nommĂ© vice-prĂ©sident d’un important groupe de travail fĂ©dĂ©ral pour orienter le gouvernement canadien qui, au printemps 2017, proposera une loi pour lĂ©galiser la marijuana.
Le Dr Ware, qui est Ă©galement professeur adjoint de mĂ©decine familiale et d’anesthĂ©sie Ă l’UniversitĂ© 91ÉçÇř et chercheur au programme en rĂ©paration du cerveau et en neurosciences intĂ©gratives (RCNI) de l’Institut de recherche du CUSM (IR-CUSM), Ă©tudie l’utilisation, la sĂ©curitĂ© et l’efficacitĂ© du cannabis Ă des fins mĂ©dicales depuis 16 ans. Il participe Ă©galement Ă des Ă©tudes en population sur les rĂ©percussions de la douleur et sur l’évaluation des thĂ©rapies complĂ©mentaires pour gĂ©rer la douleur et les symptĂ´mes.
« En qualité de médecin et de chercheur, je connais les enjeux importants que les professionnels de la santé du Canada devront envisager à l’égard de l’utilisation du cannabis, déclare le Dr Ware. J’ai un point de vue équilibré sur le sujet et une excellente capacité de communiquer avec un vaste éventail d’intervenants. »
Dirigé par l’ancienne ministre Anne McLellan, le groupe de travail, dont le gouvernement fédéral a annoncé la création dans le cadre d’une conférence de presse aujourd’hui, consultera des experts de divers domaines un peu partout au pays et fera des recommandations sur la production, la distribution, la vente au détail et la consommation de marijuana.
Le Dr Ware félicite le Canada pour son intention de jouer un rôle de chef de file en matière de réglementation du cannabis dans le monde. « Le modèle de prohibition n’a pas réussi à contrôler l’utilisation du cannabis ainsi qu’à déceler et prévenir convenablement les dommages, ajoute-t-il. Il a également créé un énorme marché noir qu’il est impossible de réglementer. Je pense que, dans l’ensemble, il s’agit d’une étape très positive et très importante. »