91ÉçÇø

L’avancée des soins par la santé numérique grâce à des professeures en sciences infirmières de 91ÉçÇø

Des professeures en sciences infirmières de 91ÉçÇø cherchent à multiplier les données probantes sur l’utilisation de technologies dans la prestation des soins infirmiers et la formation en sciences infirmières en zones éloignées.

On entend par santé numérique la convergence des technologies numériques — courriels, cellulaires et messages textes — et de lasanté et des soins médicaux. Son but est simple: rendre plus efficiente la prestation de soins desanté, relier des systèmes de santé, accroître l’individualisation et la précision des traitements et de la promotion de la santé, et aider les professionnels de la santé et les patients à gérer les maladies et les risques pour la santé, ainsi que promouvoir la santé et le bien-être.

Si vous avez déjà eu accès à des services de soins de santé par téléphone ou ordinateur, vous êtes un bénéficiaire de la santé numérique. Des membres du corps professoral de l’École de sciences infirmières Ingram, Antonia Arnaert et Mme Norma Ponzoni, collaborent depuis de nombreuses années à mettre au point un programme commun de recherche sur la santé numérique. L’expertise d’Antonia réside dans la conception et le développement de solutions novatrices en télésanté/cybersanté pour les services de soins. La formation de Norma est en éducation, mais elle a une connaissance poussée du cadre actuel des soins de première ligne, dont l’ensemble des déterminants en santé, tels que le revenu, le logement, l’éducation et l’environnement.

Antonia et Norma cherchent à multiplier les données probantes sur l’utilisation de technologies numériques et de l’information pour les soins infirmiers et la formation en sciences infirmières en zones éloignées, afin de rapprocher l’expertise en soins tertiaires et les soins de première ligne.

Les soins tertiaires sont spécialisés dans les soins de consultation, en général sur l’orientation de personnel médical de soins de première ligne ou de soins secondaires; la priorité des soins de première ligne, ce sont les services de soins de santé, dont la promotion de la santé, la prévention de la maladie et des blessures, ainsi que le diagnostic et le traitement de la maladie et des blessures.

Les volets du programme de recherche d’Antonia et de Norma sont multiples et divers: étudier les perceptions des étudiants en sciences infirmières quant à l’utilisation de la technologie numérique pour les soins de santé, évaluer les soins fournis à des personnes âgées par un système informatisé d’information, et un projet de cybersanté en soins prénatals dans des régions rurales du Burkina Faso, en Afrique. Elles mettent aussi au point un système d’aide à la décision clinique (SADC) destiné au personnel infirmier; le raisonnement clinique est le processus par lequel le personnel infirmier recueille des indices, traite l’information, arrive à comprendre le problème ou la situation d’un patient, planifie et applique des interventions, évalue les résultats, et réfléchit au processus et en tire des leçons.

Avec l’évolution des soins ambulatoires ou externes, la recherche d’Antonia et de Norma associe télésanté et messages-guides de raisonnement clinique, et appuie la prestation de soins de qualité par les cliniciens dans nombre de situations, telles que la prise en charge de la maladie chronique, la santé mentale, les soins prénatals et les soins postopératoires. Quand on leur demande comment elles ont choisi leur champ de recherche, Norma et Antonia l’attribuent à l’alignement des astres, et à leurs objectifs communs. «Par un heureux hasard, on nous a confié la supervision d’un étudiant de cycle supérieur. Nous sommes de grandes passionnées de la technologie, qui est notre point commun et l’assise de notre travail», raconte Norma.

Au-delà des études de faisabilité, les prochaines étapes de la recherche d’Antonia et de Norma porteront sur l’évaluation des coûts et des processus et sur l’élaboration de lignes directrices, afin d’aider des organismes de soins de santé à fournir avec succès des services exploitant la technologie à leurs patients.

«Nous sommes convaincues que la technologie représente l’avenir et est susceptible d’améliorer les soins de santé et la formation dans ce domaine», dit Antonia.

Antonia Arnaert et Norma Ponzoni ont récemment reçu du financement de pour leur projet de télésanté au Burkina Faso, qui sera mis en œuvre avec des professeurs del’, l’ et un partenaire industriel, .

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