91ÉçÇř

Professeure en vedette en sciences infirmières Ă  l’UniversitĂ© 91ÉçÇř: Kelley Kilpatrick

Notre corps professoral est l’âme de l’École des sciences infirmières Ingram (ÉSII). Découvrez nos pédagogues mcgillois grâce aux portraits de cette chronique. Kelley Kilpatrick, inf., Ph. D., raconte sa passion entre autres pour sa profession et l’enseignement.

Après un doctorat en sciences infirmières Ă  l’UniversitĂ© 91ÉçÇř en 2010, elle a effectuĂ© un fellowship postdoctoral Ă  l’UniversitĂ© McMaster en 2011, oĂą elle a rĂ©alisĂ© la première Ă©tude pancanadienne dĂ©crivant les rĂ´les du personnel infirmier clinicien spĂ©cialisĂ© avec une Ă©quipe de chercheurs, dans le cadre du Programme de chaire sur la pratique infirmière avancĂ©e de la FCRSS et des IRSC. Sa recherche sur les processus d’équipe vise Ă  comprendre comment les rĂ´les en pratique infirmière avancĂ©e soutiennent les Ă©quipes et amĂ©liorent les soins.

Pourquoi avez-vous choisi de devenir infirmière?

Ma motivation initiale était d’aider les gens, d’en prendre soin, ce que j’ai toujours aimé. L’approche pratique de la profession semblait me convenir parfaitement. J’estimais aussi qu’elle me permettrait de réaliser certains de mes objectifs personnels. Je rêvais de voyager et je me suis dit que les sciences infirmières m’offraient le passeport à cette fin.

Quel est votre domaine de compétence ou votre spécialisation, et pourquoi?

Comme clinicienne, j’ai travaillé plusieurs années dans une unité de soins intensifs avant d’entreprendre des études supérieures. J’aimais le rythme de travail au sein d’une équipe, le défi de prendre soin d’un patient instable, le travail auprès de familles dans des situations exigeantes, les connaissances que j’ai acquises avec le temps.

Comme chercheuse, j’explore :

1) la mise en œuvre de nouveaux rôles pour le personnel infirmier et le personnel infirmier en pratique avancée;

2) les effets des nouveaux rĂ´les de notre profession sur le fonctionnement des Ă©quipes;

3) comment repousser les limites des rôles du personnel infirmier pour mieux répondre aux besoins des patients/familles, tout en continuant de fournir des soins de qualité; et

4) la mesure des résultats des soins. De plus, je travaille en étroite collaboration avec différents groupes (personnel infirmier, médecins, décideurs, autorités chargées de la réglementation) afin d’appuyer le développement de nouveaux rôles pour le personnel infirmier praticien et d’autres catégories de personnel infirmier dans des rôles de pratique avancée.

Qu’est-ce qui vous a motivée à faire partie du corps professoral de l’ÉSII?

On m’a offert la chance exceptionnelle de poursuivre ma recherche avec la Chaire de recherche en sciences infirmières et en pratique novatrice Susan E. French. Mes travaux s’intĂ©ressent au fonctionnement des Ă©quipes et au personnel infirmier dans des rĂ´les de pratique avancĂ©e. Les rĂ´les du personnel infirmier praticien sont relativement nouveaux au QuĂ©bec, comparativement Ă  d’autres provinces du Canada. Or, l’adoption de nouvelles lois quĂ©bĂ©coises continue de structurer le paysage des soins de santĂ©, des lois dĂ©terminantes pour ce que le personnel infirmier praticien peut effectuer ou non. L’évolution du paysage offre aux chercheurs une perspective unique pour mieux comprendre de quelle façon diffĂ©rents facteurs peuvent influer sur la mise en Ĺ“uvre de nouveaux rĂ´les et avoir, Ă  terme, un impact sur les rĂ©sultats pour les patients et les familles. L’ÉSII a dĂ©jĂ  de solides liens avec les hĂ´pitaux affiliĂ©s Ă  l’UniversitĂ© 91ÉçÇř, ce qui me donne la possibilitĂ© d’établir des collaborations fructueuses avec tous les sites.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail?

J’adore m’investir dans la recherche. Ses fruits m’apprennent des choses ou me poussent à poser un regard neuf sur ce que je crois connaître. Elle me permet de travailler avec des personnes à différents échelons des services de santé et du gouvernement, ainsi qu’avec des patients et des familles afin de trouver des solutions pour des questions liées aux soins de patients, de les mettre en application et de voir si on obtient des résultats positifs.

Qu’aimeriez-vous faire connaître de la profession infirmière de façon générale?

Cette profession est formidablement dynamique!

Le personnel infirmier fait toute une différence dans la vie des patients, des familles et des membres de notre communauté.

L’essence de la profession infirmière, ce sont les connaissances, le savoir-faire et les compétences des personnes qui prodiguent des soins.

Back to top