REBECCA ARCHER, D.M.V., détient un doctorat en médecine vétérinaire et pratique auprès des petits animaux.
Ayant pris congé de ses fonctions d’enseignement à l’Université de Calgary, la Dre Archer habite présentement sur la Rive-Sud avec son mari et ses deux filles. Sa thèse, qu’elle rédige sous la supervision de la Dre Linda Snell et de la Pre Maryam Wagner, porte sur l’apprentissage expérientiel dans un contexte où les classes comptent de plus en plus d’élèves. Elle bénéficie d’une bourse de recherche doctorale du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada pour mener ses travaux.
L’apprentissage pratique, comme la simulation, est essentiel Ă l’enseignement des professions en santĂ©. Toutefois, ce type d’apprentissage nĂ©cessite beaucoup de ressources et n’est pas adaptĂ© Ă de grands groupes d’élèves. La Dre Archer souhaite combler cette lacune par l’exploration de nouvelles technologies d’apprentissage. Lors de son passage Ă l’UniversitĂ© 91ÉçÇř, elle a Ă©crit deux articles sur la sagesse pratique et le perfectionnement du corps professoral en contexte vĂ©tĂ©rinaire.
ETHAN BAZOS, M. Sc., détient un baccalauréat ès sciences spécialisé ainsi qu’une maîtrise ès sciences. Ses travaux sont supervisés par les Pres Meredith Young et Nicole Ventura.
Il a d’abord Ă©tudiĂ© l’anatomie clinique Ă l’École de mĂ©decine et de dentisterie Schulich de l’UniversitĂ© Western Ontario, avant d’acquĂ©rir une riche expĂ©rience en tant que professeur dans un Ă©tablissement de santĂ© et qu’auxiliaire d’enseignement de diverses professions de la santĂ©. Il poursuit sur la mĂŞme voie Ă l’UniversitĂ© 91ÉçÇř, oĂą il enseigne l’anatomie clinique dans divers cours sur les fondements en mĂ©decine et en dentisterie Ă titre d’auxiliaire.
Ses travaux de recherche portent sur l’utilisation de différents modèles d’enseignement en sciences anatomiques, comme l’apprentissage et l’évaluation en situation authentique. Il espère ainsi renforcer l’apprentissage de connaissances anatomiques cliniquement pertinentes requises dans l’exercice d’une profession médicale. Il s’intéresse tout particulièrement à la mobilisation de pratiques d’évaluation pertinentes sur le plan clinique (ou authentiques) pour résoudre les possibles lacunes liées au maintien du savoir dans les programmes d’études en médecine évoquées par les directeurs et directrices d’externat ou de résidence.
Ethan a reçu une bourse en recherche doctorale du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada pour mener son projet intitulé : « The use of authentic assessment in anatomical sciences education: From conception to ensuring quality practices » (L’évaluation authentique en enseignement des sciences anatomiques : de la conception aux meilleures pratiques). Il a aussi reçu une bourse de recherche doctorale pour 2022-2023 et 2023-2024 du Groupe de recherche en quête de validité, une initiative soutenue par le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC).
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TERKUMA CHIA, M.Sc., détient un baccalauréat et une maîtrise en anatomie de l’Université du Nigéria et de l’Université de Ilorin, ainsi qu’un diplôme d’études professionnelles en éducation de l’Université Ahmadu‑Bello, au Nigéria. Ses travaux sont supervisés par la Pre Tracie Barnett et le Pr Peter Nugus.
Au cours des neuf dernières années, il a enseigné la profession médicale au Collège des technologies de la santé ECWA de Kagoro, à l’École de sciences infirmières Mkar et à l’Université Nile du Nigéria, à Abuja. Inspirés de sa vaste expérience en enseignement, ses projets de recherche sont surtout orientés vers les professions de la santé.
Terkuma est l’auteur de plusieurs articles parus dans des revues révisées par des pairs et a participé à autant de conférences. Il s’emploie particulièrement à comprendre les rouages de l’apprentissage chez la population étudiante, surtout dans le contexte de l’enseignement des sciences anatomiques. Dans le cadre de ses recherches doctorales, il étudie l’acquisition de connaissances sur la santé, plus précisément les comportements qui contribuent à l’obésité, par l’intermédiaire des réseaux sociaux, en appliquant le concept de conscientisation mis au point par Paulo Freire.
Terkuma a obtenu nombre de subventions et bourses grâce auxquelles il a pu poursuivre ses Ă©tudes, y compris le Prix d’excellence pour Ă©tudiants aux cycles supĂ©rieurs luttant contre le racisme anti-noir de l’UniversitĂ© 91ÉçÇř. Il a Ă©galement Ă©tĂ© l’un des finalistes Ă la Bourse d’études supĂ©rieures du Canada Vanier, atteignant la deuxième position parmi 19 de ses pairs mcgillois. Il souhaite fournir une contribution importante au domaine de l’enseignement des sciences de la santĂ© au cours de sa carrière.
ALLISON CHRESTENSEN, B. Sc. (OT), MPH, détient un baccalauréat en ergothérapie du Collège de médecine de la Géorgie, qu’elle a obtenu avec grande distinction, ainsi qu’une maîtrise en santé publique de l’Université de la Géorgie. Ses travaux sont supervisés par la Pre Elizabeth Anne Kinsella. Elle cumule plus de 20 ans d’expérience en ergothérapie et se spécialise en réadaptation oncologique.
Après avoir obtenu sa maîtrise en 2008, Allison a travaillé dans les domaines de l’amélioration de la qualité et de la mobilisation de la patientèle, dirigeant des projets de grande envergure dans le cadre de programmes de dérogation à l’assurance-maladie Medicaid, en Caroline du Nord. Elle a ensuite mis sur pied un programme de mobilisation de la patientèle pour Duke Health. Elle dirige présentement une société de conseils où elle élabore des programmes de formation et offre du soutien technique aux organisations de soins de santé et aux compagnies de biotechnologies.
Allison s’intéresse particulièrement à l’utilisation de pratiques du domaine des sciences humaines en santé et de méthodes de recherche qualitative, dans une optique de compréhension et d’amélioration du bien‑être des cliniciens et cliniciennes. Son expérience d’enseignement auprès d’étudiants et d’étudiantes en préparation aux études de médecine du programme « Reimagine Medicine » de l’Université Duke, de même que ses réflexions sur les défis qu’elle a rencontrés en tant que clinicienne, l’ont incitée à entreprendre un doctorat en enseignement des sciences de la santé.
Elle est aussi titulaire du Prix d’excellence pour étudiants aux cycles supérieurs de l’Institut d’éducation en sciences de la santé. Dans ses temps libres, elle cultive un potager et cuisine les légumes qu’elle récolte. Elle aime aussi explorer les montagnes, les petites villes et la côte de la Caroline du Nord.
KHOA DUONG (il/lui) M.D., MPH, MScHPE, détient une maîtrise en santé publique, une maîtrise en enseignement des professions de la santé et un doctorat en médecine. Ses travaux sont supervisés par la Pre Meredith Young. Possédant une solide expérience en recherche médicale, en santé publique et en éducation, le Dr Duong s’est toujours passionné pour l’aspect pédagogique des soins de santé. Il est titulaire d’une maîtrise en santé publique de l’Université Paris-Sud, en France, pour laquelle il a reçu une bourse de l’Agence universitaire de la Francophonie, et d’un doctorat en médecine de l’Université de la médecine et de la pharmacie (UMP) de Hô Chi Minh-Ville, au Vietnam.
Une fois sa résidence terminée, il a obtenu un poste de professeur au Département de médecine interne et au Centre d’éducation médicale de l’UMP, où il a été tour à tour clinicien, enseignant et chercheur dans des domaines tels que la médecine du sommeil, la pneumologie, la cessation du tabac, les soins palliatifs, la formation interprofessionnelle et la santé globale. Sa propre expérience pendant la pandémie de COVID‑19 l’a amené à s’intéresser à l’enseignement des sciences de la santé pour préparer les futurs professionnels et professionnelles à affronter les défis de notre époque.
Lors de sa maîtrise en enseignement des sciences de la santé à l’Université de Boston, le Dr Duong a bénéficié d’un généreux appui financier en tant que titulaire de la prestigieuse bourse Fulbright. Il se réjouit de poursuivre son parcours universitaire au doctorat, en explorant plus en profondeur les concepts de promotion de la santé et d’agentivité en enseignement des sciences de la santé, particulièrement dans des contextes variés en matière de cultures et de ressources.
Pendant ses temps libres, le Dr Duong étanche sa curiosité en visitant des musées ou en voyageant. Il pratique aussi la pleine conscience.
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JENNIFER FITZPATRICK, B. Sc., M.S., CGC, dĂ©tient un baccalaurĂ©at en biologie de l’UniversitĂ© 91ÉçÇř et une maĂ®trise en gĂ©nĂ©tique humaine de l’UniversitĂ© du Michigan. Ses travaux sont supervisĂ©s par la Pre Aliki Thomas.
Conseillère en gĂ©nĂ©tique agrĂ©Ă©e et professeure adjointe au DĂ©partement de gĂ©nĂ©tique humaine, Jennifer a travaillĂ© en clinique Ă l’HĂ´pital pour enfants malades (SickKids), au Centre mĂ©dical de l’UniversitĂ© du Maryland, Ă l’HĂ´pital gĂ©nĂ©ral juif et Ă l’HĂ´pital de MontrĂ©al pour enfants. Elle occupe prĂ©sentement le poste de directrice du programme de maĂ®trise en conseil gĂ©nĂ©tique Ă l’UniversitĂ© 91ÉçÇř, et se rĂ©jouit de pouvoir enseigner et apprendre auprès de l’effectif Ă©tudiant de la FacultĂ© de mĂ©decine et des sciences de la santĂ©, de la FacultĂ© des sciences et de la FacultĂ© de droit.
Jennifer a entrepris ses études doctorales à l’Institut d’éducation en sciences de la santé en 2021. Ses travaux, qui lui ont valu une subvention de l’Association canadienne des conseillers en génétique en 2023, portent principalement sur la structure et la prestation de l’enseignement en conseil génétique et ses retombées potentielles auprès des apprenantes et apprenants, particulièrement ceux rattachés à des groupes sous-représentés.
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NANCY FORGET, BSc(OT), M. Sc., dĂ©tient un baccalaurĂ©at en ergothĂ©rapie de l’UniversitĂ© 91ÉçÇř, ainsi qu’une maĂ®trise en recherche biomĂ©dicale (sciences de la rĂ©adaptation) et un diplĂ´me d’études professionnelles approfondies (santĂ© publique) de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al. Ses travaux sont supervisĂ©s par le Pr Carlos Gomez-Garibello et la Pre Maryam Wagner.
En tant qu’ergothĂ©rapeute, elle a acquis une expertise dans la rĂ©Ă©ducation de la main, et a travaillĂ© pendant de nombreuses annĂ©es au sein d’établissements privĂ©s et publics au QuĂ©bec et en Ontario. Depuis 2007, elle enseigne dans le cadre de programmes de rĂ©adaptation, principalement Ă l’UniversitĂ© 91ÉçÇř – oĂą elle occupe un poste de professeure depuis 2008 –, de mĂŞme qu’à l’UniversitĂ© de Sherbrooke, Ă l’UniversitĂ© de MontrĂ©al et Ă l’UniversitĂ© McMaster.
Ses recherches portent principalement sur les évaluations. Son projet précédent lui a permis de participer à l’élaboration de deux outils de mesure des résultats déclarés par la patientèle : le questionnaire MIDA, qui évalue les déficiences et les incapacités reliées à une atteinte à la bouche, et le questionnaire DIF-CHUM, qui évalue l’indice fonctionnel des personnes atteintes de la maladie de Dupuytren. Sa participation à ces projets lui a aussi valu une subvention de la Société américaine des thérapeutes de la main ainsi que des bourses du Centre hospitalier de l’Université de Montréal et du Fonds de recherche du Québec – Santé. En tant que clinicienne et enseignante, Nancy Forget souhaite conjuguer l’éducation et la pratique clinique par l’intermédiaire de son projet de recherche doctorale, qui porte sur les modalités d’évaluation des compétences et de l’état de préparation à la pratique des cohortes étudiantes en soins de santé.
ELIZABETH HORNYAK-BELL, BScOT, M. HSc., détient un baccalauréat en ergothérapie et une maîtrise en sciences de la santé. Ses travaux sont supervisés par la Pre Elizabeth Anne Kinsella. Ergothérapeute et formatrice‑clinicienne spécialisée en pédiatrie à Guelph, en Ontario, elle est aussi préceptrice, mentore et professeure adjointe (associée) en milieu clinique à l’Université McMaster, en plus d’avoir contribué à de nombreuses initiatives éducatives et à plusieurs projets de justice sociale en lien avec les personnes marginalisées.
Elizabeth a obtenu une maîtrise en bioéthique de l’Université de Toronto en 2018 et poursuit présentement des études doctorales en enseignement des sciences de la santé, en éthique et en sciences humaines – domaines qui la passionnent – à l’Institut d’éducation en sciences de la santé.
Elle s’intéresse aux mécanismes moraux et épistémologiques qui sous‑tendent la pratique des soins de santé, aux attributs d’un « bon » praticien et à l’expression de la sagesse pratique dans la prestation de soins de santé, et considère que ces concepts doivent alimenter la réflexion quant au contenu des programmes d’études en soins de santé, au fossé subsistant entre théorie et pratique, et à la notion de curriculum caché. Ses recherches doctorales portent principalement sur le croisement entre éthique et épistémologie, et plus particulièrement sur les tensions épistémiques vécues par les professionnels et professionnelles de la santé dans leur pratique.
Lorsqu’elle ne s’adonne pas à ses activités professionnelles, Elizabeth aime jardiner et exprimer sa créativité par l’art visuel. Elle s’initie également à la danse traditionnelle écossaise.
MELANIE LANGELIER, B. Sc., M. Sc., détient un baccalauréat et une maîtrise ès sciences. Ses travaux sont supervisés par le Pr Peter Nugus.
Infirmière depuis 1999, elle a acquis une expérience clinique au sein de milieux variés, comme l’Unité de soins aux brûlés, les soins à domicile ainsi que les services d’urgence et de médecine interne, et a occupé plusieurs postes de gestion et d’enseignement. Pendant sa maîtrise en sciences infirmières, qu’elle a terminée en 2018, elle s’est intéressée aux besoins éducationnels des différentes générations de patientèles, plus précisément à ceux des générations numériques.
Au cours des dix dernières années, Melanie Langelier a travaillé au sein de divers services de traitement des maladies rares, où elle a pu observer que l’établissement d’un diagnostic rapide et précis était tributaire de la gestion de l’incertitude chez les médecins. Elle se penche plus particulièrement sur ce sujet dans sa thèse de doctorat, qui porte sur l’incertitude dans la prise de décisions des médecins tout au long de leur parcours d’apprentissage.
KAREN MONIZ, B. Sc., M. Éd., détient un baccalauréat ès sciences et une maîtrise en éducation. Ses travaux sont supervisés par le Pr Peter Nugus. Elle a d’abord étudié en nutrition clinique avant d’obtenir une maîtrise en enseignement des sciences de la santé de l’Université de l’Alberta, en 2018. Elle est présentement professeure adjointe (associée) au Département de médecine familiale de cette même université, où elle occupait auparavant le poste de directrice du perfectionnement du personnel et du corps professoral.
Karen a aussi travaillé dans divers domaines, comme les soins de santé primaires publics, les services de santé extrahospitaliers, les soins de courte durée en cardiologie, les soins coronariens intensifs et le programme de transplantation cardiaque dans les cliniques et hôpitaux affiliés à l’Université de l’Alberta, tout en enseignant les professions de la santé à l’Université MacEwan. Sa passion pour l’enseignement et l’apprentissage des professions de la santé l’a poussée à entreprendre des études doctorales en 2020.
Ses recherches ethnographiques portent sur la façon dont les cultures professionnelles en soins de santé peuvent modeler l’identité des enseignants et enseignantes en milieu de travail. En 2022, elle a reçu le prix Innovations en éducation médicale Maurice-Hitchcock de l’Université de la Californie du Sud pour sa présentation sous forme d’affiche d’une qualité exceptionnelle intitulée « The Teaching Connection When Your Clinic is Your Classroom: Ethnography as an Innovation » (La relation enseignant‑élève en clinique : l’ethnographie innovante).
OSAMU NOMURA, M.D., M.A., originaire du Japon, dĂ©tient une maĂ®trise en psychopĂ©dagogie (orientation des professions de la santĂ©), qu’il a obtenue Ă l’UniversitĂ© 91ÉçÇř, ainsi qu’un doctorat en mĂ©decine pĂ©diatrique d’urgence. Ses travaux sont supervisĂ©s par le Pr Jason Harley.
Son intitulé « Japanese medical learners’ achievement emotions: Accounting for culture in translating western medical educational theories and instruments into an Asian context » (Les émotions en lien avec la réussite chez les étudiants en médecine du Japon : tenir compte de la culture lors de la transposition des théories et outils d’éducation médicale occidentaux en contexte asiatique) a été publié dans la revue Advances in Medical Education, en 2021. Après l’obtention de son diplôme en 2019, il a travaillé en tant que formateur-clinicien dans une école de médecine japonaise.
Tout au long de sa carrière, sa passion pour l’apprentissage et la découverte n’a cessé de grandir et l’a amené à emprunter une voie moins fréquentée. En 2022, il a entrepris un second doctorat, animé par le désir de contribuer davantage au domaine de l’enseignement des sciences de la santé et de devenir un chercheur indépendant. Son projet doctoral vise à découvrir le processus de régulation des émotions chez les étudiants et étudiantes en médecine à l’aide d’un questionnaire d’autoévaluation et de données physiologiques recueillies au moyen de capteurs.
Il a aussi reçu le Certificat d’excellence – Étoile montante de l’Association canadienne pour l’éducation médicale en 2023.
ANTOINE PRZYBYLAK-BROUILLARD, B.A., M.A., détient un baccalauréat et une maîtrise en anthropologie médicale. Ses travaux sont supervisés par le Pr Peter Nugus et la Pre Sylvie Lambert. Lors de ses études, il a mené des recherches ethnographiques auprès de personnes militant pour l’assistance médicale à mourir au Québec et en Belgique.
Avant d’entreprendre son doctorat, Antoine a mené des recherches qualitatives au sein d’instituts de recherche hospitaliers, pendant lesquelles il a pu se familiariser avec les domaines de l’enseignement des professions de la santé et de la science de la mise en œuvre.
Sa participation au déploiement d’un projet d’éducation médicale électronique particulièrement exigeant l’a incité à entreprendre des études doctorales afin d’améliorer ce type de processus au moyen de questionnaires qualitatifs destinés à la patientèle. Il tente notamment de découvrir la façon d’intégrer un nouveau programme électronique (en l’occurrence e-IMPAQc) au parcours thérapeutique des patientes et patients atteints de cancer pour aider à la prise de décisions concertées entre ces derniers et leurs médecins.
Antoine a reçu une bourse de formation au doctorat du Fonds de recherche du QuĂ©bec – SantĂ©, une bourse Dialogue 91ÉçÇř et une subvention de recherche doctorale Innove‑Onco. Il Ă©crit pour de nombreuses revues mĂ©dicales et est chargĂ© de cours Ă l’UniversitĂ© d’Ottawa. Dans ses temps libres, il aime travailler le bois et lire des livres de fiction spĂ©culative.
SUCHISMITA SARKAR, M.D. (anatomie), MBBS, est supervisĂ©e par la Dre Rosario (Charo) RodrĂguez et par la Pre Tamara Ellen Carver.
Le parcours universitaire de la Dre Sarkar a débuté par des études menant à l’obtention d’un diplôme de chirurgie (MBBS) au Collège médical Lady‑Hardinge, à New Delhi, de 2002 à 2006. Ensuite, de 2008 à 2011, elle a fait des études doctorales (M.D.) en anatomie au Collège médical Maulana‑Azad, à New Delhi. La Dre Sarkar compte aujourd’hui au‑delà de quatorze ans d’expérience en recherche et en enseignement dans le domaine des sciences anatomiques pour le compte d’établissements gouvernementaux et de médecine privée aux quatre coins de l’Inde. Les diverses fonctions d’enseignement et d’administration qu’elle a occupées et les comités auxquels elle a siégé ont tous été axés sur la promotion de l’enseignement médical et paramédical au premier cycle.
Avant d’entreprendre des études doctorales en enseignement des sciences de la santé, la Dre Sarkar a joué un rôle de premier plan dans la mise en œuvre de programmes de recherche axée sur les compétences en Inde, tant au premier cycle qu’aux cycles supérieurs. Son travail a été salué dans des publications avec comité de lecture et elle a obtenu des prix en reconnaissance des conférences qu’elle a prononcées. Souhaitant approfondir ses connaissances, elle a suivi des formations spécialisées, notamment la formation Compétences essentielles en enseignement médical – Évaluations (ESME-A), donnée par l’Association internationale d’enseignement des professions médicales (AMEE), et le Programme national de perfectionnement professoral de l’Institut régional FAIMER au Collège médical chrétien de Ludhiana, en Inde.
Ă€ l’heure actuelle, la Dre Sarkar concentre ses recherches sur la formation de l’identitĂ© de dirigeant acadĂ©mique chez les participants au programme de dĂ©veloppement du leadership de la FacultĂ© de mĂ©decine et des sciences de la santĂ© de l’UniversitĂ© 91ÉçÇř. Dans ce rĂ´le, elle Ă©tudie l’influence des expĂ©riences personnelles sur la formation de l’identitĂ© de dirigeant ou dirigeante. Dans ses temps libres, elle aime peindre Ă l’aquarelle, explorer de nouveaux lieux et s’occuper de ses plantes. Ă€ l’instar de son parcours professionnel, ces activitĂ©s reflètent un Ă©quilibre entre crĂ©ativitĂ© et sensibilitĂ©.
MAIA SIEDLIKOWSKI (elle), inf. aut., M. Sc., CSIP, est supervisée par la Pre Meredith Young.
Maia Siedlikowski est infirmière clinicienne en soins intensifs pédiatriques et formatrice en perfectionnement professionnel au Centre de simulation pédiatrique de l’Hôpital de Montréal pour enfants, dirigé par la Dre Ilana Bank. Dans le cadre de ses affectations, elle collabore avec les équipes cliniques pour concevoir, diriger et évaluer des scénarios interprofessionnels et interdisciplinaires in situ qui s’apparentent à des cas réels. Son objectif est de promouvoir, en concertation avec les cliniciens de première ligne, les enseignants, les scientifiques et les cadres administratifs, l’emploi des simulations in situ dans le but de rehausser la sécurité et la qualité.
Maia Siedlikowski est titulaire d’un baccalaurĂ©at avec distinction en sciences biomĂ©dicales de l’UniversitĂ© d’Ottawa, ainsi que d’une maĂ®trise en nutrition humaine et d’une maĂ®trise en sciences infirmières de l’UniversitĂ© 91ÉçÇř. Elle a obtenu la certification de l’Association des infirmières et infirmiers canadiens en soins intensifs pĂ©diatriques en 2022, et sa certification d’instructrice du cours de soins avancĂ©s en rĂ©animation pĂ©diatrique de la Fondation CĹ“ur + AVC en 2023.
Outre son travail au Centre hospitalier de l’UniversitĂ© 91ÉçÇř, Maia Siedlikowski s’emploie Ă dĂ©fendre les intĂ©rĂŞts de groupes communautaires. Elle a siĂ©gĂ© Ă titre de secrĂ©taire du conseil d’administration de l’organisme Ă€ deux mains, et siège actuellement au comitĂ© Mission : SĂ©curitĂ© de l’HĂ´pital de MontrĂ©al pour enfants.
Ses recherches sont centrées sur l’utilisation de simulations in situ comme outil de gestion des risques servant à détecter les menaces latentes à la sécurité, à évaluer les facteurs (individuels, relatifs à l’équipe et institutionnels) susceptibles de compromettre ou de renforcer la sécurité, et à comprendre, par une approche réflexive, comment des incidents peuvent survenir.
NIKI SOILIS, B.A. (Com), M.A., détient un baccalauréat en communication et une maîtrise ès arts. Ses travaux sont supervisés par la Pre Elizabeth Anne Kinsella. Elle possède une formation en technologies éducatives et une vaste expérience en élaboration de programmes d’éducation de grande envergure, déployés dans divers milieux cliniques et géographiques des secteurs public et privé de la santé. Sa carrière lui a aussi permis d’explorer de multiples modalités d’enseignement, de la formation en personne à la formation par la simulation, en passant par l’apprentissage en ligne.
Avant de se joindre au programme de doctorat, Niki occupait le poste de responsable de l’éducation au Centre de simulation et d’apprentissage interactif Steinberg de la Faculté de médecine et de sciences de la santé, où elle a travaillé de concert avec des directeurs, directrices et gestionnaires de programmes d’études pour élaborer et mettre en œuvre des programmes basés sur la simulation, destinés à l’effectif étudiant en médecine, en sciences infirmières, en physiothérapie et en ergothérapie, de même que des programmes de résidence postdoctorale. Ces projets lui ont permis d’amarrer ses compétences professionnelles à sa passion pour la justice sociale et l’équité, en mettant sur pied, de concert avec Farhan Bhanji, M.D., l’initiative « La simulation au service de la société » après avoir observé que les populations vulnérables et mal desservies étaient sous-représentées dans les programmes d’études des professions de la santé.
Niki s’intéresse à l’élaboration de programmes d’études socialement responsables dans l’enseignement des professions de la santé susceptibles de répondre aux besoins de patientèles diverses. Ses travaux visent à explorer des approches d’enseignement novatrices au moyen d’expériences immersives et à en évaluer l’efficacité dans la préparation de la cohorte étudiante à prendre soin de personnes vulnérables. Elle se penche présentement sur la perception des étudiants et étudiantes en sciences infirmières tout au long de leur apprentissage auprès d’une patientèle en situation d’itinérance grâce à une expérience de simulation en réalité virtuelle, suivie d’un stage de neuf semaines dans un refuge. Les passe-temps favoris de Niki Soilis sont la cuisine et le vélo. Elle adore aussi passer du temps avec ses deux jeunes enfants et ses proches.